Vox populi

Alors qu’Andry Rajoelina n’a pas encore fait acte officiel de candidature à sa propre succession, dans le camp de l’opposition, notamment des candidats déclarés et pressentis, l’affolement gagne déjà du terrain. Visiblement, ils ont peur de la candidature « imminente » du président sortant et tentent de noyer le poisson en imposant leur propre interprétation du Code de la nationalité malgache, relatif à la double nationalité du chef de l’Etat. Pour eux, Andry Rajoelina ne peut pas se présenter à l’élection présidentielle.
Dans une communication commune, ils s’arrogent le droit de sélectionner, pour ne pas dire valider la candidature de Andry Rajoelina, président élu démocratiquement qui a tout le droit de briguer un autre mandat. Dans ce cas, ce seront les citoyens qui le décideront par la voix des urnes. Laissons le peuple choisir car après tout, la voie du peuple, c’est la voie de Dieu, comme on dit.

Faut-il encore rappeler que seules les juridictions compétentes ont le droit de trancher sur cette question : Andry Rajoelina pourra ou ne pourra se présenter aux élections présidentielles ? Ce n’est pas n’importe qui, qui puisse statuer sur ce sujet.
A ce jour, seule la Haute cour constitutionnelle (HCC) dispose du pouvoir de valider ou pas le dossier de candidature d’un prétendant à la magistrature sup­rême. D’ailleurs concernant la nationalité du président de la République, cette juridiction s’est déjà déclarée incompétente à juger. Selon les juges constitutionnels, ce droit revient au Tribunal de première instance (TPI). Or, le TPI n’a pas encore donné son avis.

S’ils ont peur, ils ont peur d’affronter Andry Rajoeli­na dans les urnes. Le mieux c’est de le mettre sur la touche que de faire pression sur la HCC et le TPI n’a rien à faire de la voix du peuple.

Rakoto

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