On ne sait jamais sur quel pied danser avec l’opposition. Au moment où la fièvre électorale monte d’un cran, elle cherche à baisser la température et à se défiler. Souhaite-t-elle vraiment la tenue de la Présidentielle ? Un pas en avant, deux pas en arrière, décidément l’idée de se rendre aux urnes, n’enchante plus les partis détracteurs du régime. Alors qu’auparavant, bien avant l’enclenchement du processus électoral, ces derniers ont été les premiers à réclamer la tenue de la présidentielle cette année, en pointant du doigt l’Etat qui selon eux, n’a pas l’intention d’aller dans ce sens.
Qui a intérêt à ce que les élections n’auront pas lieu ? Faut-il revenir en 2013 avec le fameux ni ni et rester encore une fois sur notre faim? Un tel scénario controversé serait une véritable bombe de la crise politique. Et si la HCC validait la candidature du président sortant, quelles seraient les réactions des huit candidats signataires d’une déclaration rejetant la candidature potentielle de Andry Rajoelina ?
Ce présumé « assignation à comparaître » du président au sujet de sa nationalité a-t-il été fomenté dans l’unique but d’embrouiller les esprits et de créer des troubles avant le 6 septembre, date de clôture du dépôt des candidatures ? Certains étaient ravis que le président devrait se présenter au Tribunal, tandis que d’autres se réjouissent que la Procureure de la République ait éclairci les choses et a mis fin aux débats.
Qui est qui ? Qui soutient qui et qui est contre qui ? On s’y perd, particulièrement à l’ère des nouvelles technologies où tout circule à la vitesse de la lumière. Les JIOI 2023 s’achèveront également dimanche, le temps pour les Malagasy de se préparer à un éventuel courant d’air dès lundi.
T.N