JIOI 2023: le volleyball malgache déçoit

Au palais des sports à Mahamasina, La Réunion a décroché la médaille d’or en volleyball masculin, au terme d’une finale épique qui restera dans les mémoires. Madagascar a obtenu la médaille d’argent, après avoir subi une remontada. Les deux équipes ont offert un spectacle de haut niveau, qui a ravi les spectateurs.

Les deux premiers sets ont été remportés par les protégés du coach Eric Randriamparany, qui ont profité des fautes directes de leurs adversaires et notamment de la puissance de leur attaque, sous l’impulsion de Willot Finition et Judicaël Ramamonjisoa. Les Réunionnais ont finalement réagi dans le troisième set. Le match fût très acharné, avec des échanges spectaculaires et des points serrés. Mais, les joueurs réunionnais ont imposé leur jeu ponctué par l’efficacité de leur service et la solidité de leur défense. Ils ont arrêté l’hémorragie pour revenir dans la partie.
Dans le quatrième set, les Réunionnais ont à nouveau dominé les débats. Ils ont arraché le set et ont poussé les Malgaches au tie-break. Le cinquième set a été moins intense, avec moins de rebondissement. L’équipe malgache a eu du mal à résister aux assauts adverses. Ils se sont laissé distancer au score. Et ce sont finalement les Réunionnais qui ont eu le dernier mot, en remportant le tie-break par 15-11.
Les Seychelloises imbattables
Dans la catégorie féminine, les Seychelles remportent le titre de championnes de l’Océan Indien en volleyball féminin après un match épique contre Madagascar. Les deux équipes se sont livrées à une bataille acharnée qui s’est terminée au tie-break, avec un score final de 3 sets à 2 en faveur des Seychelloises. Les Seychelles succèdent ainsi à Maurice, vainqueur de la précédente édition des Jeux des Iles de l’Océan Indien en 2019. Ma­dagascar se contente de nouveau de la médaille d’Argent comme en 2019.
Le premier set de cette finale a été dominé par les Seychelles (25-16). Mais les Malgaches n’ont pas baissé les bras et ont réagi dans la deuxième manche (25-23). Ensuite, les deux équipes se sont rendu coup pour coup, sans réussir à se détacher au tableau d’affichage. Finale­ment, ce sont les Seychelles qui ont fait la différence en fin de set (25-21).
Les Malgaches sont revenus dans le match durant le 4e set, en montrant une belle combativité et une envie de gagner. Elles ont pris le contrôle du jeu, en mettant la pression sur les Seychelloi­ses avec leur bloc et leur contre-attaque. Elles ont forcé le tie-break en s’adjugeant le set 25-23. Au tie-break, les deux équipes se sont battues sur chaque point, en donnant tout ce qu’elles avaient dans les ventres. Aucune n’a réussi à creuser l’écart, mais la suspense a pris fin lorsque les Seychelles se sont décrochées aux points (15 à 11).

Naisa

Ils on dit: 

-Eric Randriamparany (Coach Sélection Hommes) : « Nous avons gagné facilement les 2 premiers sets. Mes joueurs pensent que tout se déroule à merveille. Or, les Réu­nionnais ont commencé à riposter lors du 3e set. Ils ont mené ensuite. La nervosité a commencé à apparaitre sur le visage de mes protégés. De ce fait, ils ont commis trop de fautes directes lors des sets 3 et 4. La plupart vient de Willot dont le remplacement était nécessaire pour éviter de concéder trop de points».

Fabrice Laroque : « Nous avons très mal commencé notre match au premier set. Nous n’avons pas fait ce que nous devons faire. Nous avons laissé jouer les adversaires. Dans le 2e set, nous sommes devant. Mais nous avons fait des bêtises. Et à partir du 3e set, nous avons changé les positions et nous avons retrouvé un peu notre rythme. La tendance s’est inversée et nous savons que nous ne pouvons pas descendre en dessous ».

-Tiana Andriamisasaona (Coach sélection Dame) : « Nos joueuses manquent de compétitions de haut niveau. Les Seychelloises ont joué 23 rencontres continentales. Toutefois, je loue la combativité de notre équipe. Elles ont tout donné ».

-Hobisoa Randrianasolo (Joueuse malagasy) : « Nous avons eu des difficultés à revenir à chaque fois du fait les écarts sont grands. Et nous n’avons pas pu nous relever par la suite ».

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