Rendez-vous dans 4 ans aux Comores

Les rideaux sont tombés sur la 11ème édition des Jeux des îles de l’océan Indien qui s’est déroulée à Madagascar. Pendant la durée de ces jeux, l’ambiance de fête était de mise dans la capitale. Quant aux résultats, on peut dire qu’ils sont pleinement satisfaisants. Que demander de plus quand Mada­gascar s’est classé premier de ces Jeux en obtenant le plus grand nombre de médailles d’or distribuées. Pour la seconde fois depuis la création de ces Jeux, Madagascar a atteint les 100 médailles d’or. Cette fois-ci, le décom­pte non encore officiel s’arrête à 122 médailles d’or.
Si on établit un bilan général de ces Jeux, il faut reconnaître que 3 îles se sont partagé la part du lion, à savoir, Madagascar, l’île Mauri­ce et la Réunion. Les au­tres îles se sont contenté de miette. Si Madagascar a dominé dans presque tous les sports collectifs (hormis le volley-ball), il faut savoir que ce ne sont pas les sports collectifs qui apportent un grand nom­bre de mé­dailles. C’est pourquoi, dans le décompte final, Mada­gas­car a été talonné par l’île Maurice et La Réunion. Fort heureusement, la pays hôte a survolé la compétition en haltérophilie.
Comme depuis toujours, la plus grande faiblesse du pays dans ces Jeux se situe dans la natation. Nos résultats dans cette discipline ont toujours été insignifiants. Pendant ces 11 èmes Jeux, Madagascar n’y a pu récolter que quelques rares médailles d’or. Pourtant, c’est l’une des disciplines où l’on distribue le plus grand nombre de mé­dailles d’or. Et c’est dans ce domaine que brille particulièrement l’île de La Réunion. C’est pourquoi elle figure dans le top 3 en termes de mé­dailles d’or gagnées car elle y a fait une véritable razzia.
Si nous voulons do­miner ces Jeux de la tête et des épaules comme il se doit lors de chaque édition, il nous faut se fixer comme priorité de développer la natation. Nous devons faire de grands efforts dans cette discipline dans la me­sure où la natation est une discipline fortement pour­voyeuse de médail­le d’or. On peut croire que nous avons des talents cachés dans cette discipline. Le plus im­portant est de savoir les détecter et les préparer pour les prochaines échéances sportives de haut niveau.
Si nous parvenons à glaner quelques médail­les d’or dans cette discipline, cela aura pour conséquence un double effet : D’une part, non seulement on augmentera le nombre de nos médailles d’or et d’autre part, on va diminuer celui de l’île sœur qui domine cette discipline. Tout cela nécessite une véritable planification au niveau du développement du sport de haut niveau dans le pays. Pour savoir si nous avons effectué des progrès ou non dans ce domaine, rendez-vous dans 4 ans aux Comores.

Aimé Andrianina

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