Fini les vacances. Les élèves ont repris le chemin de l’école depuis hier, notamment ceux issus des établissements publics et des écoles privées qui se conforment au calendrier officiel du ministère de l’Education nationale (Men).
Pour le ministère de l’Education, cette rentrée scolaire est une année de consolidation des réformes de l’éducation engagées depuis au moins deux ans, relatives à la nouvelle Loi sur l’orientation générale de l’éducation qui entre en vigueur cette année. Elle prévoit un enseignement obligatoire de dix ans, à savoir un an en préscolaire, six ans en cycle primaire et trois ans au collège.
Mais suivant le calendrier établi par le Men, cette disposition ne s’applique pas encore lors de cette année scolaire 2023-2024 où les épreuves pour l’obtention du Certificat d’études primaires élémentaire (CEPE), sont toujours au programme.
Pourtant, les autres réformes, notamment l’amélioration de la qualité de l’éducation, se poursuivent. « Le volume horaire à 1.000 heures au lieu de 800 heures auparavant, en vigueur depuis deux ans, est maintenu», a souligné la ministre Marie Michelle Sahondrarimalala, hier à Ivandry.
A cela s’ajoutent les réformes des programmes, pour répondre au mieux aux besoins locaux. Cette initiative a pour objectif principal de promouvoir l’insertion progressive des élèves dans le secteur du travail, à travers la création de nouvelles séries au baccalauréat (séries L, S et OSE). Malgré tout, les anciennes séries (A1, A2, C et D) sont maintenues cette année.
Fahranarison