En plein essor ces dernières années dans la Grande île, la filière avicole est une activité rentable. La rapidité de rendement permet d’améliorer les revenus des exploitants du secteur et créer des emplois. Pour promouvoir davantage cette filière, le ministère de l’Agriculture et de l’élevage (Minae) a distribué des poussins aux éleveurs.
De plus en plus d’opérateurs, de jeunes entrepreneurs et de particuliers en milieu rural et dans les zones périurbaines, se lancent dans l’aviculture. Et le ministère de l’Agriculture et de l’élevage (Minae) collabore actuellement avec les associations du secteur. Dans ce sens, 6.000 poussins ont été distribués aux 539 membres de l’association Rise and Shine afin de soutenir leur activité.
La formation sur les techniques d’élevage des poulets, fait également partie de ce partenariat. 2700 éleveurs ont déjà bénéficié de cette formation et afin d’assurer un meilleur rendement, des techniciens effectuent régulièrement des suivis des activités des éleveurs.
Faible consommation
L’aviculture joue un rôle économique non négligeable, pour chaque ménage. Alors que le secteur de l’élevage contribue à hauteur de 15% au PIB national du pays, la part de l’élevage de volailles, atteint 61,2%.
« Cette opération vise avant tout à améliorer les revenus de chaque ménage. Mais elle contribue également à lutter contre l’insécurité alimentaire », souligne le vice-ministre en charge de l’élevage, le docteur Raymond.
Les Malgaches consomment 2,5 kg de viande de poulet par personne par an. En se référant à la moyenne de la consommation mondiale qui est de 14 kg par an par habitant, celle à Madagascar reste encore faible, en raison de l’instabilité des prix sur le marché, avancent les opérateurs dans le secteur. Ces derniers font également face à la forte hausse des prix des matières premières pour l’alimentation animale, notamment le maïs.
Riana R.
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