Les candidates Goulamaly Masy, Juliana Rasolofonoroniaina et James Rasoamaka, ont retiré leur candidature à l’élection présidentielle, après la date limite du dépôt des dossiers. Dans ce cas de figure, la caution de 200 millions d’ariary, ne sera pas remboursée.
Après la clôture du dépôt des candidatures, la question se pose de savoir si les 28 candidats enregistrés auprès de la HCC, ont déjà tous versé leur caution de 200 millions d’ariary. Si c’est le cas, les candidats qui viennent de se désister, ne seront pas remboursés.
L’alinéa 2 de la loi organique précise qu’«en cas de retrait de candidature avant la date limite du dépôt de candidature, la contribution est remboursée au candidat», or ces candidats ont abandonné 24h après la date de clôture fixée au 6 septembre. Autrement dit, il n’est plus possible d’obtenir un remboursement de la caution. De plus, l’article 13 de ce texte stipule qu’«aucun retrait de candidature n’est admis après la date limite du dépôt des dossiers de candidature».
Qui, parmi ces candidats y compris ceux qui ont renoncé, n’ont pas versé leur caution ? La Haute constitutionnelle seule le sait. A rappeler l’absence de cette quittance qui devrait être portée au dossier, a conduit la HCC à invalider la candidature de quelques-uns, lors de la présidentielle de 2018.
Pour l’heure, seule Annick Ratsiraka, candidate du parti Arema, a affirmé qu’elle n’a pas encore versé la caution, c’est-à-dire que la quittance justifiant du paiement de 200 millions d’ariary, manque à son dossier de candidature, déposé le 26 août.
Diverses raisons
24 heures après la sortie de la liste de 28 candidats enregistrés à la HCC, trois d’entre eux ont décidé de retirer leur dossier de candidature, dont la députée élue à Tsihombe, Goulamaly Masy, Julia Rasolofonoroniaina et James Rasoamaka.
«En raison du délai imparti, nous n’avons pas pu mettre à jour le dossier du parti politique censé me présenter comme candidate. Or, comme la loi le précise, il est impossible de se présenter comme candidat tant que l’on n’est pas investi par un parti politique ou parrainé par des élus», a déclaré Julia Rasolofonoroniaina.
Pour le cas de Goulamaly Masy, elle a renoncé après l’annonce de candidature de Andry Rajoelina. Faisant partie des parlementaires qui s’opposent à la candidature du président en exercice, cette élue affirme avoir pris cette décision afin d’honorer la déclaration commune qu’elle a faite avec 7 autres candidats.
Tsilaviny Randriamanga