Rugby à VII-Qualification olympique: les Makis débutent contre les Tunisiens

En quête d’une qualification pour les Jeux olympiques de Paris 2024, les Makis à 7 séniors hommes seront à l’assaut de Harare (Zimbabwe) les 16 et 17 septembre. Ils seront aux prises avec les meilleures équipes africaines dont celle de la Tunisie, pour commencer.

Ce tournoi de qualification final, est décisif. 12 pays seront de la mêlée, mais seul le champion représentera le continent africain dans la ville des Lumières, le moment venu. Les équipes classées deuxième et troisième joueront les matches de barrage. Chaque match est donc capital, surtout que chaque pays dispute plusieurs rencontres en une journée.
Le rythme sera particulièrement soutenu durant les phases éliminatoires. Le 16 septembre, trois matchs attendent les protégés du coach Marie Eric Randria­narison, en ouverture de la compétition. Evoluant dans la poule A, ils rencontreront successivement la Tunisie, la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud. Et si les Makis réussissent à sortir premiers de leur groupe, ils disputeront les quarts de finale le 17 septembre. L’objectif est d’arriver en finale et de ravir la qualification olympique. .
La poule B regroupe le Kenya, la Zambie, le Na­mibie et le Nigéria alors que l’Ouganda, le Zimba­bwe, le Burkina Faso et l’Algérie évolueront dans la poule C.

Cravacher dur
Les Makis devront ainsi cravacher dur durant ce rendez-vous continental pour espérer aller à Paris. Ils devront se mettre à l’abri dès le premier match car seules les deux meilleures équipes de chaque poule et les deux meilleures troisièmes accéderont en quarts de finale.
Difficile, mais pas impossible pour l’équipe de la Grande île, mais rien n’est perdu d’avance. «La mission est herculéenne, mais ils se sont bien préparés. La mé­daille d’or décrochée récemment à domicile lors des Jeux des îles de l’océan In­dien leur permettra d’aborder la compétition avec confiance», rassure le coach Eric Sefo.
En attendant le départ prévu le 13 septembre, les joueurs apportent les derniers réglages nécessaires à l’entraînement au stade Makis.

Soafara Pharlin

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