Les activités pédagogiques et de recherche restent suspendues dans cinq universités, dont Antananarivo et Fianarantsoa qui viennent de donner un nouveau délai aux autorités étatiques pour satisfaire leurs revendications. Le Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l’enseignement supérieur (Seces) section Mahajanga a décidé par contre de reprendre le travail.
Le Seces se divise-t-il ? A l’issue d’une concertation avec les autorités et parents, la section du Seces Mahajanga s’est convenue de reprendre les activités pédagogiques et de recherche à l’Université d’Ambondrona. «On va poursuivre les examens et les soutenances de mémoire tout
en dirigeant les recherches effectuées par les étudiants», a souligné ledit syndicat dans un communiqué en date de vendredi.
«Cette disposition ne veut pourtant pas dire que le Seces Mahajanga n’est pas solidaire avec les autres sections du Seces. Nous maintenons nos revendications, mais sans prendre en otage les étudiants et les parents qui ont déjà déployé des efforts pour arriver au stade actuel de l’année universitaire en cours. Avant de renforcer nos mouvements, nous allons donc avant tout terminer cette année universitaire», a-t-on précisé.
Ultimatums
Dans les cinq autres universités, la reprise des cours reste incertaine. Hier encore, les Seces sections Antananarivo et Fianarantsoa ont annoncé le maintien de l’arrêt de travail jusqu’à ce que les conditions qu’elles imposent soient remplies, tout en donnant un nouvel ultimatum. «Nous sommes en période électorale, le Seces Tana accorde à l’Etat jusqu’au 10 octobre pour répondre à ses revendications», a fait valoir son président, le Pr Sammy Grégoire Ravelonirina, lors du sit-in dudit syndicat, hier après leur assemblée générale.
Pour sa part, le Seces Fianarantsoa a lancé en fin de semaine un nouveau délai de 72 heures à l’Etat pour donner une suite favorable aux requêtes du Seces. Un ultimatum qui a été suivi par celui des étudiants de cette université, qui ont revendiqué hier la reprise des cours et par ricochet, la satisfaction des requêtes du Seces. Ces étudiants donnent 24 heures à l’Etat et surtout au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesupres) pour donner une suite favorable à leurs réclamations.
Fahranarison