Alors que des enfants africains ont fait entendre leur voix, lors du sommet africain sur le climat à Nairobi, du 4 au 6 septembre, l’ONG « Save the children » estime que les besoins et priorités de 650 millions d’entre eux, dont 9 millions malgaches, n’ont pas été satisfaits, malgré les décisions prises relatives au développement durable, au financement du climat ainsi qu’aux pertes et dommages.
« S’il est louable que le sommet ait permis aux enfants de participer et de présenter leur déclaration aux dirigeants, la lutte contre la crise climatique exige des décisions politiques audacieuses. C’est une nécessité et les gouvernements ont des obligations particulières d’agir dans le cadre des droits de l’homme et ceux de l’enfant », a déclaré à ce sujet la directrice nationale de « Save the Children » au Kenya, Yvonne Arunga.
Le responsable du plaidoyer, de la communication, des campagnes et des médias « Save the Children » pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique Australe, Kijala Shako, a même souligné que « le sommet africain sur le climat a manqué une occasion importante d’adopter et de mettre en œuvre des politiques nationales qui s’attaquent à la crise climatique et à ses conséquences, notamment sur l’insécurité alimentaire, les conflits induits par le climat, les déplacements de population et les pertes en vie humaine en Afrique ».
De ces faits, parmi les recommandations prioritaires de l’ONG, un financement climatique adapté aux enfants à travers le renforcement des systèmes de protection sociale. Elle exhorte ainsi les gouvernements africains à reconnaître que les enfants sont des agents clés du changement dans la lutte contre la crise climatique.
Recueillis par Sera R.