Les taikwondoïstes malgaches renoueront avec le Championnat d’Afrique de kyrougi, du 11 au 12 novembre, en Côte d’Ivoire.
Les compétitions s’enchaînent, mais ne se ressemblent pas en taekwondo. Après l’euphorie des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) marquée par les 13 médailles d’or à domicile, les taekwondoïstes malgaches enchaîneront avec le sommet africain de kyrougi après 11 ans de break.
Le président de la Fédération malgache de taekwondo (FMTKD), Christian Ramanantsoa, a annoncé la nouvelle. « Nous nous efforçons d’envoyer des combattants en Côte d’Ivoire. Le problème est souvent d’ordre financier. Ainsi, nous ignorons encore le nombre de combattants qui dépend entièrement du budget », a expliqué le numéro un du taekwondo malgache.
La participation malgache à cette grand-messe africaine remonte à 2012, à Madagascar. A cette époque, la Grande île s’est offert le trophée de meilleur combattant et la médaille d’argent par le biais de Rija Rabeniala chez les moins de 58kg hommes. Des médailles de bronze sont également tombées dans l’escarcelle malgache. En 2022, Madagascar avait aussi participé à ce rendez-vous continental, mais cette fois en poomasae en ravissant le titre africain par le biais de Nicolas de Gonzague Randriamiandrisoa.
Assemblée générale élective
Ce championnat d’Afrique permettra à l’instance nationale de terminer la saison 2023 avec une bonne note. Elle clôturera aussi son mandat avec les championnats de Madagascar poomasae et kyrougi en janvier 2024. Car le même mois, le fédération procédera à son Assemblée générale élective (AGE).
Comme toutes les autres disciplines sportives, le taekwondo malgache est en quête d’une qualification pour les Jeux olympiques en 2024.
Soafara Pharlin