Créé en 1992 et sous tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, le Centre national de téléenseignement de Madagascar (CNTEMAD), est le pionnier de l’enseignement supérieur à distance au pays. « 2/3 des étudiants inscrits auprès de tous centres régionaux et antennes, sont issus d’Antananarivo et ses périphéries », a indiqué hier le directeur national du CNTEMAD, le docteur Lalah Andriamirado.
L’effectif des étudiants au CNTEMAD se situe actuellement entre 16.000 et 17.000, dépassant ainsi largement la capacité d’accueil en première année d’études de l’Université d’Antananarivo qui est de 15.000 étudiants toutes mentions confondues. A noter que les nouveaux bacheliers ne sont pas soumis à des concours d’entrée. L’inscription se fera sous la forme de traitement de dossiers. Le directeur national du CNTEMAD, le docteur Lalah Andriamirado, a souligné que la majorité de ces étudiants combinent études et travail.
Prévoir dans les 365.000 ariary
Il faut prévoir au moins 365.000 ariary par année universitaire, pour suivre les cours dispensés par le CNTEMAD. Un montant comprend l’envoi de dix documents, à raison de 30.000 ariary chacun, ainsi que des droits d’inscription et des examens à hauteur de 65.000 ariary. Comme certains modules nécessitent plusieurs envois de documents, ce montant peut atteindre 515.000 ariary l’année universitaire.
Le CNTEMAD dispense un enseignement supérieur en Science de l’ingénierie tel que l’informatique, la Génie industriel, télécommunication, technique de l’art graphique ainsi que de la science de la société comme le droit, l’économie, la commerce et management des affaires, la gestion et la technique en communication des entreprises incluant le journalisme.
Enseignement virtuel
D’après son directeur national, le CNTEMAD a dans sa perspective de promouvoir l’enseignement virtuel afin d’améliorer son système d’éducation, e, collaboration avec des partenaires techniques, à l’image du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesupres), celui du Développement numérique, de la transformation digitale, des postes et des télécommunications (MNDPT) ainsi que de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF).
Recueillis par Sera R.