Après l’université morte, la grève générale du Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l’enseignement supérieur (Seces) section Antananarivo est imminente.
La tension monte à Ankatso. Alors que les cours devraient reprendre ce jour dans certaines Facultés, à l’exemple de Sciences, le Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l’enseignement supérieur (Seces) section Antananarivo, veut davantage paralyser l’Université d’Ankatso, par une grève générale demain. Cette manifestation est prévue ce jour, mais reportée pour des raisons particulières, a-t-on annoncé.
Cette intensification du mouvement du Seces Tanà intervient, suite à des menaces proférées ces derniers temps à l’encontre de son président, le Pr Sammy Grégoire Ravelonirina.
«En évoquant un message transmis par un responsable au sein du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesupres), les dirigeants actuels auraient fait entendre qu’ils déclinent toute responsabilité de ce qui pourrait arriver au leader du Seces Tanà», a-t-on précisé. Ni les membres du syndicat, ni son président ne se laisseront pas intimider.
Concernant la reprise des cours, «Les enseignants et chercheurs grévistes, tout comme les vacataires, refusent de se soumettre à un tel ordre, ni à aucune autre pression leur ordonnant de reprendre le travail tant que leurs droits et leurs rémunérations ne soient pas réglés», a fait valoir le secrétaire général du Seces national.
«Les cours reprennent une fois que le syndicat obtient gain de cause. Nous sommes prêts à reprendre le travail une fois que les conditions nécessaires sont réunies», a souligné le président du Seces Tanà. Il a toutefois incité les étudiants à garder leur calme, tout en profitant de ces périodes vacantes pour bien réviser chez eux, car aucune année blanche n’est à craindre. «L’année universitaire va se poursuivre là où elle s’est arrêtée», a-t-il lancé.
Fahranarison