Il y en a qui croise les doigts, remue même ciel et terre pour que la crise politique s’installe dans le pays, voire même dans la durée. La seule alternative qu’ils croient être à portée de main, pour parvenir au pouvoir car de toute évidence, ils ont peur des élections et du verdict des urnes.
Dorénavant, Transition est leur mot favori. Ils ne jurent que par cette voie déjà empruntée à plusieurs reprises, qui au final menait toujours le pays à la dérive, mais au profit des politiques sans envergure qui voulaient s’en mettre plein les poches. La crise politique serait une aubaine pour eux. Car avant tout, la transition est plus qu’un partage du pouvoir, ce serait vraiment un partage de « gâteau », comme ils les aiment indéfiniment.
Dans un contexte économique difficile, seuls les « sans vergognes » aiment le chaos au détriment de la population devenue à chaque fois simple spectateur car se laissant mener en bateau en eaux troubles. Ils n’aspirent qu’à une chose, l’éternel recommencement de la crise politique dans l’impasse. Ce serait l’occasion rêvée de sortir le grand jeu avec des idées derrière la tête.
Force est de constater que le régime en place se tient droit dans ses bottes. La Transition n’est pas forcément démocratique notamment dans la situation actuelle, surtout à quelques mois du premier tour de la présidentielle. Il y a là une manigance manifeste qui ne présage rien de bon.
A vrai dire, cette idée farfelue et fallacieuse de Transition, bafoue carrément la voix du peuple qui piaffe d’impatience de se rendre aux urnes. D’ailleurs, malgré les tentatives désespérées de déstabilisation, la population ne suit pas le mouvement. L’heure n’est plus aux ruses de sioux car à force d’ébranler le pouvoir en place, leur détracteur est au bout de la voie. Les élections sont inévitables.
JR.