Une réunion entre les représentants des pays du G7 et le chef du gouvernement, Christian Ntsay, s’est tenue hier à Mahazoarivo. Aucune information n’a filtré des discussions. Mais à coup sûr, les partenaires étrangers ne peuvent rester insensibles à la conjoncture politique actuelle.
A huis clos. La rencontre entre le Premier ministre Christian Ntsay, accompagné de quelques membres du gouvernement et les ambassadeurs des pays du G7 dont la Suisse, les Etats-Unis, la France, le Japon, le Royaume-Uni, l’Union européenne et l’Allemagne, s’est tenue hier à Mahazoarivo. Plusieurs collaborateurs du Premier ministre ont également été aperçus sur les photos officielles de la rencontre.
Aucune information n’a filtré de la rencontre, à part les bribes d’informations fournies par le service de la communication de la Primature comme quoi, « les discussions entre les deux parties ont duré deux heures ». Certes, face à la conjoncture actuelle, les préparatifs et le climat électoraux, ont été à l’ordre du jour.
Précision
En fait, depuis que le président du Sénat, Herimanana Razafimahefa a renoncé à exercer l’intérim du président la République, des partis politiques et quelques candidats à la présidentielle, continuent de torpiller le gouvernement collégial dans la conduite des affaires nationales. Pourtant, le président du Sénat, a déjà apporté plus de précision à ce sujet. Le 15 septembre, le groupe a également rencontré les représentants des ambassadeurs au siège de la délégation de l’Union européenne à Ankorondrano. Même si aucun détail n’a été donné, sans nul doute, le processus électoral a été abordé.
De ce fait, la rencontre d’hier à Mahazoarivo, vise à dissiper les doutes, mais aussi à confirmer la volonté du gouvernement de maintenir l’ordre face à ceux qui pourraient être tentés de créer des troubles dans un contexte particulièrement sensible.
Ces derniers temps, les rencontres successives entre les forces de l’ordre et les représentants étatiques, notamment l’OMC-Nat, vont d’ailleurs dans ce sens. Pour le régime en place, au même titre que la majorité des acteurs politiques, la position est sans équivoque, à savoir la tenue des élections présidentielles conformément au calendrier établi par le gouvernement sur proposition de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
J.P