Le seul choix, c’est d’aller de l’avant

On n’y va pas ? Cette question ne devrait même pas se poser à l’heure actuelle, du moins si les candidats qui ont déjà déposé éligibles, ont vraiment complété leurs dossiers. A quoi bon de verser deux-cents-millions d’ariary, si c’est juste pour faire de la figuration et de réclamer l’annulation des scrutins ? Et pourquoi demander, dans un premier temps, l’avis de la Haute cour sur un sujet et, dans un second temps, contester l’interprétation des juges constitutionnels ?
On milite aujourd’hui pour la mise en œuvre d’une solution locale et que le lendemain on se lamente auprès des représentants des partenaires pour des sujets qui devraient être réglés au niveau des entités politiques ?  Tant de paradoxe qui semble être l’apanage de certains acteurs politiques qui jouent en même temps l’arlésienne.
Quoi qu’il en soit, il est clair que les dés sont jetés et qu’il n’y aura pas de retour en arrière. Si certains candidats ont peur d’aller affronter les urnes, il aurait fallu ne pas déposer leur dossier bien avant. Depuis que la Haute cour a officialisé la liste des retenus, l’heure n’est plus à la tergiversation. C’est en toute logique que des candidats choisissent de poursuivre leur précampagne à travers le pays car les élections se gagnent sur le terrain.
A cette allure, il ne sera pas étonnant que demain, les candidats frondeurs qui perdent leur temps dans un débat futile, vont contester les résultats des élections. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, certains candidats n’ont pas tiré des leçons du passé. C’était déjà le cas en 2013 et en 2018 et ce sera probablement le cas pour une partie d’entre eux cette année. L’épreuve des urnes, se prépare à l’avance avec une équipe bien rodée qui ne se verse pas dans l’aventurisme. Le seul choix, c’est d’aller de l’avant.

Rakoto

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