Pêche et aquaculture: Madagascar en avance sur les autres pays d’Afrique

Disposant d’un document stratégique de développement en matière de pêche et d’aquaculture, Madagascar se distingue des autres pays africains. La Grande île a presque doublé le taux de consommation de poisson par habitant, selon l’enquête menée par l’Union africaine dans le domaine de la pêche et de l’économie bleue.

«Nous avons été sélectionné pour participer à cet atelier de consultation conjoint des 15 pays faisant partie de l’Union africaine, en raison des efforts que nous avons entrepris dans le développement et la promotion de la pêche », s’est réjoui hier Koko Chantal, Directeur de la Pêche et de l’Economie bleue du MPEB, lors de la clôture de l’atelier de validation des résultats du rapport final de consultance, auprès des acteurs de la pêche et de l’aquaculture à Madagascar, à l’hôtel Pano­rama Antananarivo.
Au cours des trois dernières années, le ministère de la Pêche et de l’Economie bleue (MPEB), a enregistré une augmentation du taux de consommation et de production de poissons à Ma­dagascar. Si le volume de production évolue en dents de scie, le taux de consommation en particulier est passé de 4,24 kg par personne et par an, à 7 kg par personne par an aujourd’hui, selon les chiffres officiels communiqués par le département ministériel.

Alignement des stratégies nationales
Le Bureau interafricain des ressources animales de l’Union africaine (AU-IBAR), a sélectionné 15 pays adoptant des stratégies de développement de l’économie bleue dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture. Madagascar en fait partie car l’AU-IBAR met en œuvre le projet « Fish Gov 2 » qui consiste à mener un travail de consultance sur l’alignement des stratégies nationales de développement de la pêche et de l’aquaculture par rapport aux stratégies de réforme et de développement de la pêche et de l’aquaculture (PFRS).
Ce projet s’inscrit dans «l’Agenda 2063» de l’Union africaine qui priorise la création d’emplois et la lutte contre l’insécurité alimentaire, grâce aux ressources halieutiques.
L’objectif est de pouvoir élaborer une stratégie de développement similaire à celle des autres pays africains membres. Les participants à cet atelier ont examiné les failles de chaque stratégie afin d’y apporter des améliorations à court terme.

Arh.

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