Le collectif des candidats au gré de circonstance, dans lequel le « un pour tous et tous pour un », n’est qu’une apparence, continue de jouer des coudes, pour écarter de la course à la magistrature suprême le président sortant, Andry Rajoelina, en vain. Il croit avoir plus de tours dans son sac quitte à mener un processus de déstabilisation sur tous les fronts, en totale contradiction avec leur statut de candidats. Alors qu’au fond d’eux-mêmes, ils savent qu’il n’y a plus rien à faire. Les dés sont jetés, soit on joue la partie conformément aux règles de jeu, soit on désiste bien avant le début de la campagne électorale.
La déclaration récente des partenaires internationaux, est tombée comme un véritable coup de massue pour l’opposition. Certes, la communauté internationale lance un appel au respect de la Constitution, un message plutôt destiné au pouvoir en place, mais surtout au respect du calendrier électoral que l’opposition tente de renvoyer aux calendes grecques, en espérant l’instauration d’un régime de transition. A vrai dire, les partenaires internationaux, ne sont pas emballés à l’idée de reporter les élections au moment la préparation prend une vitesse de croisière.
Pour le moment, tous les candidats frondeurs, restent dans les starting-blocks. Aucun d’eux ne semble prêt à renoncer même si le déroulement du processus, ne leur convient pas. Ils abattent alors leur dernière carte et tentent d’unir leurs forces, pour mener une intense « propagande » de dénigrement à l’encontre du régime en place et surtout du président sortant, Andry Rajoelina, en ressassant la même rengaine, dans l’unique but de semer la zizanie et d’influencer l’opinion publique car les désinformations sont légion.
Pour les observateurs, cela ressemble déjà une campagne électorale avant l’heure. L’ennemi de mon ennemi est mon ami, mais jusqu’à quand et où ?
JR.