Si l’ancienne directrice de cabinet de la Présidence, Romy Andrianarisoa, doit encore attendre la suite de son procès au mois de février, le protocole de l’Assemblée nationale a été relaxé au bénéfice du doute après son procès au Pôle anti-corruption (Pac).
Le procès s’est tenu vers le début de ce mois et des agents de la Police nationale et de l’immigration ont pu prouver que l’ex-directrice de cabinet était sortie sans ordre de mission. Selon leur témoignage, Romy Andrianarisoa avait présenté deux passeports à l’aéroport, son passeport vert et son passeport étranger. « Elle a présenté ses deux passeports et a rempli la fiche en précisant qu’elle n’avait pas d’ordre de mission et qu’elle partirait en vacances », ont-ils témoigné.
De son côté, le protocole de l’Assemblée nationale a précisé que Romy Andrianarisoa avait insisté pour tamponner son passeport vert sans pour autant présenter un ordre de mission. Durant son audition, le protocole a ainsi pu prouver que l’ex-directrice de cabinet avait insisté pour faire tamponner son passeport. « Elle arguait que tout le monde la connaît et que son passeport peut être tamponné sans problème », a soutenu l’agent du protocole avant que les juges ne statuent sur sa relaxe.
T.N