Tout le monde s’accorde à dire que l’élection est la seule voie, même les candidats récalcitrants qui veulent retarder l’échéance. C’est la seule occasion où l’on pourra décider de la qualité de vie qu’on souhaite pour la communauté et même pour les générations futures. Et vu les défoulements sur les réseaux sociaux, les Malgaches eux-mêmes n’attendent que cela. De plus, la communauté internationale ne soutient que cette voie.
En effet, la démocratie ne fonctionne que si les citoyens participent. Cela semble évident, mais si on les prive de ce processus, la démocratie à laquelle les Malgaches aspirent n’aurait plus de sens. Pourtant, dans son processus, le FFKM s’arroge le pouvoir de tout chambouler en entrant dans le jeu des candidats qui ont une peur bleue d’Andry Rajoelina. Sans être une institution de la République, il adopte une démarche qui va à l’encontre de l’éthique républicaine en remettant en cause les institutions.
Quoi qu’il en soit, toutes les conditions sont réunies pour une élection transparente et juste. Le gouvernement a démontré toute son efficacité en organisant les élections nationales depuis 5 ans. Les composants de l’administration qui contribuent à la bonne marche des élections sont tous bien rôdés pour assurer l’intégrité totale de l’élection présidentielle. C’est le cas de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) qui dispose déjà de tous les moyens pour faire triompher le choix du peuple.
De leur côté, les éléments des forces de l’ordre se tiennent prêts en cas de problème avant, pendant et après les élections. Bien équipés et armés, ils ont pour mission de maintenir l’ordre et de garantir la paix, gages du développement. Alors, les fauteurs de trouble n’ont qu’à bien se tenir.
Rakoto