Un conflit interne éclate au grand jour entre le Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l’enseignement supérieur (Seces) section Antananarivo et le Conseil scientifique de l’Université d’Antananarivo (CSUA), relatif à la reprise des activités pédagogiques et à la clôture de l’année universitaire en cours dans un mois, soit le 31 octobre.
Le Seces, section Antananarivo refuse de se soumettre aux instructions du Conseil scientifique de l’Université d’Antananarivo. « La note y afférente, diffusée au début de cette semaine, est considérée comme nulle et sans valeur, car ne portant aucune signature », a répliqué le Seces à l’issue de sa dernière assemblée générale, mercredi à Ankatso.
« On considère cette décision comme une mesure de répression qui trahit la lutte engagée par le syndicat, pour protéger et rétablir la valeur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique », a fait valoir le Seces Tanà. Ledit syndicat confirme son intention de ne pas reprendre les cours tout en menaçant de gel des résultats des examens finaux et du concours d’entrée en première année, tant que ses revendications, ne seraient pas satisfaites
Le Seces Tanà envisage même de renforcer son mouvement dans les semaines à venir, après avoir constaté que ses requêtes ne figuraient toujours pas à l’ordre du Conseil des ministres d’avant-hier. « Les membres se réuniront ce lundi», a-t-on précisé.
En attendant, cette section du Seces donne un délai d’une semaine aux responsables de l’Université d’Antananarivo, pour remettre à sa place la barrière en métal à l’entrée de l’Université, ôté volontairement il y a quelques semaines. Le Seces rappel que cette barrière garantit la « franchise universitaire ».
Fahranarison