L’ancien président de la Haute cour constitutionnelle (HCC), Jean-Eric Rakotoarisoa, s’est enfin exprimé sur la question de la nationalité de l’ex-président Andry Rajoelina hier à Ankorondrano, en marge d’un atelier sur le renforcement des compétences des journalistes en période électorale. Selon lui, « la HCC se base sur les dossiers en sa possession pour valider ou non une candidature, en vérifiant si les dossiers sont complets ».
En ce qui concerne la nationalité du candidat n°3 aux élections de novembre, « les textes précisent qu’étant en possession d’un certificat de nationalité malagasy, un citoyen est considéré comme malagasy », a expliqué Jean-Eric Rakotoarisoa. Et malgré la double nationalité du candidat, « la perte de la nationalité devrait être constatée par décret et publiée dans le Journal officiel ». Ce qui ne semble pas être le cas ici.
« Nombreuses autorités ont la double nationalité auparavant, mais aucun n’a perdu sa nationalité malagasy », a-t-il conclu.
Sur ce point, Jean-Eric Rakotoarisoa rejoint ainsi la déclaration du président actuel de la HCC, Florent Rakotoarisoa.
T.N