Cinquantenaire de la BFM: un Symposium international pour faire avancer les préoccupations communes

Dans le cadre du cinquantenaire de la Banky foiben’i Madagasikara (BFM), un symposium international a été organisé jeudi et vendredi à Antananarivo. Les échanges et réflexions ont porté sur les rôles des banques centrales dans la promotion de la finance verte.

Pendant ces deux jours, une quinzaine de gouverneurs et vice-gouverneurs issus de 14 pays africains et de la Jamaïque ainsi que des grosses pointures de la finance et plus de 300 acteurs du secteur bancaire, privé, de l’administration publique…ont débattu de leurs préoccupations communes quant aux défis du changement climatique et les opportunités qui en découlent.
Des institutions financières de développement ont également participé aux échanges, en particulier des représentants du Fonds mo­nétaire international (FMI) et ceux de la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (FERDI) qui marque déjà de son empreinte le secteur bancaire à Madagascar.

Avancées technologiques
Les participants ont abordé au premier jour d’échange, les questions relatives à la politique monétaire de la BFM, le crédit bancaire et les investissements verts. Autre sujet à l’ordre du jour, le changement climatique qui apparait comme un problème de taille pour tous les pays. Au deuxième jour du symposium, les échanges se sont focalisés sur la digitalisation de l’économie, dont les avancées technologiques de Madagascar en matière de transaction bancaires.
Les participants ont également abordé la question de la monnaie numérique pour les banques centrales. Le gouverneur de la BFM, Aivo Handriatiana Andrianari­velo, a souligné que «L’e-ariary est dans sa phase de recherche. Nous avons déjà tracé la feuille de route. Nous avancerons dans une année ou deux sur la mise en place effective d’une phase pilote».
«Comment intégrer le changement climatique dans la politique monétaire ?». C’est effectivement un sujet sur lequel les acteurs de Mada­gascar réfléchissent. Selon le gouverneur, «C’est un travail en cours, des recherches sont effectuées, d’où l’importance de ce symposium pour voir ce qui se fait déjà dans les autres banques centrales, pour pou­­voir réajuster notre dé­marche».
Des résolutions communes devraient être attendues dans les prochains jours. «La déclaration d’Antananarivo va détailler les différents points que nous allons aborder dans les prochains mois, les prochaines années», a avancé le gouverneur de la BFM.

Arh.

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