Processus électoral: la Ceni reçoit la société civile

Suite à leur demande, des représentants de la société civile au sein du mouvement Rohy, ont été reçus par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), hier à Alarobia. L’objectif étant de trouver un dénouement à la situation actuelle, pour aboutir à des élections libres et acceptées par tous.
«La société civile est venue nous voir, pour faire part de ses craintes par rapport à la situation actuelle», a indiqué le directeur de cabinet de la Ceni, Jean-Louis Andriamifidy. Parmi les sujets abordés, la question de la nationalité étrangère d’un candidat à l’élection présidentielle de novembre, mais également la liberté d’expression. «Ils pensent que cela pourrait porter atteinte à la légitimité des élections», a-t-il fait savoir.
La société civile a alors indiqué que le but des différentes rencontres avec les acteurs électoraux dont la Ceni, est «d’organiser des élections libres, transparentes et acceptées par tous», d’après Ndranto Razaka­manarina de l’Alliance Voary Gasy. La société civile a déjà rencontré la communauté internationale, le FFKM et les candidats pour «trouver un compromis».
La question de la na­tionalité faisant l’objet du litige, «ce serait mieux si tous ceux qui détiendraient une nationa­lité étrangère, le renient publiquement et garder la nationalité malagasy», a proposé Harijaona Andriamora­niaina, coordonnateur du mouvement Rohy. Il estime que pour arriver à des élections légitimes, il est primordial de mettre en place un climat préélectoral apaisé. «Nous voulons des élections menant vers le développement et non l’insécurité, le trouble et la pauvreté», a-t-il indiqué.
Mais pour la Ceni, le processus électoral suit son cours. «Les discordes politiques n’ont aucun impact sur notre travail car nous sommes indépendants», a conclu le directeur de cabinet de l’organe électoral.

T.N

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