Les déclarations de soutien au président sortant, Andry Rajoelina, se multiplient. Hier, 13 partis politiques au sein de la coalition Armada, ont réaffirmé leur appui indéfectible au candidat numéro 3.
Treize partis politiques s’allient en une coalition dénommée Alliance républicaine de Madagascar (Armada), à savoir l’Avi (Asa vita no ifampitsarana), l’AKFM, l’AKFM Fanavaozana, le TGV, Hiaraka isika, Freedom, Avana, GFFM, ADN, Antoko Maitso, MDM, RPSD, et Liaraike, pour soutenir et défendre les acquis durant la présidence de Andry Rajoelina.
«Le président sortant, Andry Rajoelina, a pu accomplir des changements dans le pays, en dépit des difficultés auxquelles fait face Madagascar, dans un contexte de crise économique mondiale, durant ces trois dernières années. Il faut maintenir ces acquis et poursuivre les efforts déjà engagés», a déclaré l’ancien ministre, Ny Hasina Andriamanjato qui a lu la déclaration de l’Armada, hier à l’hôtel Colbert Antaninarenina.
Progrès
Les membres de la coalition ont cité quelques exemples des progrès réalisés durant le mandat de Andry Rajoelina et qui ont un impact sur le quotidien de la population. C’est le cas dans le domaine de la sécurité, avec la mise en place de différentes bases militaires et groupements de la gendarmerie. La construction de diverses infrastructures, a permis de réduire le taux d’insécurité dans certaines localités du pays, selon les membres de l’Armada. A cela s’ajoutent les progrès dans le domaine de la santé, l’économie ou encore le social.
Ordre constitutionnel
La coalition admet toutefois que des efforts restent à faire dans certains domaines, notamment la lutte contre l’inflation, contre le délestage, ou encore dans le secteur de l’emploi. D’où, la nécessité de poursuivre les efforts déjà entrepris, pour venir à bout de ces problèmes.
Dans leur déclaration, les membres de l’Armada, ont également réaffirmé leur attachement au respect de l’ordre constitutionnel. Selon Ny Hasina Andriamanjato, l’élection qui aura lieu le 9 novembre, est la seule voie prévue par la Constitution, pour une alternance démocratique. Il a ainsi déclaré que l’Armada condamne toutes actions qui feraient une entorse à la loi et qui pourraient enfoncer à nouveau Madagascar dans une nouvelle crise politique.
«En démocratie, il n’appartient pas à un groupe de candidats à une élection ou d’une structure, de décider à la place de la population. Ce pouvoir appartient au peuple malagasy et personne ne peut enlever ce droit», a souligné Ny Hasina Andriamanjato.
Les membres de cette coalition ont par ailleurs lancé un appel à l’union et à la solidarité à l’endroit de ceux qui sont convaincus de la nécessité de maintenir la stabilité. A ce titre, ils ont salué les efforts menés par les chefs d’église au sein du Conseil œcuménique des églises chrétiennes à Madagascar (FFKM) ainsi que leur appel à l’arrêt des provocations.
Tsilaviny Randriamanga