Conjoncture politique: appel du système des Nations Unies à une solution pacifique

Dans un communiqué de fin de mission dans le cadre du suivi des avancées réalisées dans la préparation de l’élection présidentielle du 9 novembre, en plein remous politique, les émissaires des Nations Unies insistent sur la résolution pacifique de la situation, en priorisant le dialogue.

Programme chargé des émissaires des Nations Unies à Madagascar depuis le 26 septembre, La délégation conduite par le Représentant spécial du Secrétaire général auprès de l’Union Africaine, Parfait Onanga-Anyanga, a rencontré les principaux acteurs nationaux impliqués dans le processus électoral : la Haute cour constitutionnelle (HCC), la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le président du Sénat, le Premier ministre, Chef du gouvernement collégial, les membres du gouvernement, des candidats à l’élection présidentielle, des Organisations de la société civile et le Conseil des Eglises Chrétiennes de Mada­gascar (FFKM), sans oublier les représentants de la communauté diplomatique.
Dans un contexte tendu, le système des Nations Unies réitère son engagement à appuyer le peuple et le gouvernement de Mada­gascar et l’organisation d’une élection présidentielle crédible et transparente dans un climat socio-politique apaisé.
“La mission encourage toutes les parties prenantes du processus électoral à prioriser l’intérêt national et résoudre leurs différends par la concertation et de manière pacifique”, peut-on lire dans le communiqué.
Dans la même foulée, ces émissaires ont insisté sur la nécessité de maintenir un environnement de paix dans le pays. Ils invitent tous les acteurs politiques, mais aussi les médias à cesser tous discours qui incitent à la haine, la violence, la division et surtout à la discrimination.

Ordre constitutionnel
Dans le même regisitre, ces émissaires des Nations Unies ont martelé la nécessité de respecter le cadre constitutionnel. « La mission encourage toutes les parties prenantes du processus électoral à prioriser l’intérêt national et à résoudre leurs différends par la concertation et de manière pacifique en vue de renforcer la confiance, en utilisant les mécanismes et cadres institutionnels établis par la Constitution malagasy », soulignent-ils.
“Il est important pour toutes les parties prenantes au processus de poser les jalons d’un processus électoral équitable et crédible qui produirait un résultat accepté de tous”, a-t-ils poursuivi.
Par ailleurs, ces émissaires des Nations Unies ont souligné la nécessité de respecter le droit de toutes les parties prenantes à s’exprimer et se réunir. Cette réunion devrait être faite toutefois de manière pacifique selon toujours la précision.

Tsilaviny Randriamanga

 

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