Une délégation du Club export Réunion, conduite par l’association Club Export Réunion, est à Toamasina pour des rencontres d’affaires, depuis le 27 septembre, dans l’optique de renforcer davantage les liens économiques entre Madagascar et la Réunion et explorer de nouvelles opportunités.
Chaque année depuis 25 ans, Club Export Réunion se rend à Antananarivo. Et, c’est la première fois que l’association accompagne une délégation composée de 18 chefs d’entreprises de différents secteurs d’activités, à Toamasina (industrie, construction, agro-alimentaire, tertiaire, numérique et formation).
C’est un choix stratégique car Toamasina abrite le premier Grand port de Madagascar et est également la deuxième ville économique du pays, à deux heures d’avion de la Réunion. Les secteurs porteurs sont nombreux, allant de l’agriculture à la pêche, en passant par l’industrie, l’économie circulaire et les services. C’est une terre d’opportunités économiques pour les entreprises réunionnaises.
B to B
A cette occasion, la délégation a rencontré notamment le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Toamasina, le président du Groupement des entreprises de Tamatave (GEPAT) partenaire du Club Export qui l’a aidé à monter cette mission, les dirigeants de la région Atsinanana et de la Commune urbaine de Toamasina.
«Nous avons des entreprises qui peuvent répondre à certains besoins et ainsi, dynamiser la coopération régionale», explique Laurent Lemaître, président du Club Export Réunion. De leur côté, les sociétés malgaches rencontrent parfois des difficultés pour concrétiser des collaborations.
Pour les entreprises réunionnaises, dont certaines mènent déjà des activités à Madagascar, voire même à Toamasina, ces rencontres d’affaires répondent à plusieurs objectifs, entre autres, s’informer sur les besoins des donneurs d’ordre de Toamasina et rencontrer sur place des dirigeants d’entreprise intéressés par des partenariats ou les services proposés.
Le séjour s’est poursuivi par un programme de rencontres B to B, de visites de sites (les installations portuaires et la compagnie minière Ambatovy, l’une des plus grandes mines de nickel latéritique au monde) et d’ateliers thématiques animés par plusieurs intervenants locaux et extérieurs (CCIFM, CIRAD, ESIROI, Université de Tamatave, Qualitropic, Gepat…).
Arh.
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