L’opposition au régime en place joue son va-tout dans la rue et ne recule devant rien pour arriver à ses fins, selon ses dires, malgré que la majorité des citoyens contemplent juste le phénomène.
Après avoir déposé leur candidature, assisté au tirage au sort de leur numéro sur le bulletin unique et à quelques jours du début de la campagne électorale, les membres du collectif des candidats à la présidentielle, veulent tout remettre en cause en s’adonnant à des mouvements de contestation contre la Ceni, la HCC et le gouvernement collégial.
Tout simplement, le collectif des candidats veut être dans la place et avoir voix au chapitre. Et la seule manière d’y arriver, c’est d’ouvrir la boîte de Pandore pour provoquer le chaos et dans le but cynique de mettre la pression sur le pouvoir et d’attirer l’attention de la communauté internationale. Alors qu’on n’a pas encore commencé les choses sérieuses, les 11 candidats cherchent déjà à entacher la crédibilité de la Ceni, chargée d’organiser les élections, en bonne et due forme, la HCC de veiller au bon respect des textes fondamentaux et du gouvernement collégial, d’assurer la gestion du pays le temps des élections.
Tout le monde voit où ils veulent en venir. Du côté du régime, pas question d’accord politique et de lâcher du lest. Faire des concessions n’est pas une option. Le seul compromis possible, c’est d’aller aux urnes le moment venu. Le reste n’est que bavardage et allégations. D’ailleurs, les préparatifs des élections vont bon train. Et les partenaires techniques et financiers voient d’un bon œil le processus. C’est pourquoi, ils insistent sur la tenue des élections aux dates indiquées sur le calendrier. Rendez-vous dans les urnes.
JR.