Les événements survenus la semaine passée à Ampasapito, particulièrement les actes de violence et d’intimidation commis envers les journalistes en pleine couverture médiatique des manifestations politiques, n’ont pas laissé indifférent l’association Transparency international-Initiative Madagascar (TI-MG). Il s’agit d’une atteinte «à la liberté de presse et au droit des citoyens d’être informés». En fait, un journaliste s’est vu voler son téléphone.
«Il est impératif de rappeler à tous les acteurs de la société malgache – civils, militaires, politiques ou simples citoyens, que les libertés d’opinion, d’expression, de communication, de presse et le droit à l’information sans contrainte, sont consacrés par la Constitution de la République de Madagascar, dans ses articles 10 et 11. La violation de ces dispositions, surtout pour des prétextes fallacieux et à connotation politique, est inacceptable», a indiqué l’association dans son communiqué samedi.
Elle appelle alors à «la cessation des actes de violence et d’intimidation envers les journalistes, comme envers tout citoyen, dans le cadre de l’exercice du métier de chacun, comme dans celui de l’exercice des droits et libertés d’expression, d’opinion et d’information.»
L’AFJM a également constaté des violences et intimidations sur quelques journalistes dans l’exercice de leur fonction. «Nous condamnons fermement toute violence et surtout toute pression sous toutes ses formes à l’endroit des journalistes», a indiqué l’association des femmes journalistes de Madagascar (AFJM). Elle appelle les forces de l’ordre à prendre les mesures nécessaires mais également à ouvrir des enquêtes.
T.N