Dans l’impasse. C’est le moins qu’on puisse dire concernant la situation, la crise politique qui prévaut dans le pays actuellement. La sempiternelle divergence d’opinion entre partisans et opposants au régime en place, puisque c’est de cela dont il est question. Et il y a de quoi mettre plus d’un observateur de la vie politique dans l’expectative, face à la position radicale prise de part et d’autre des deux camps, ces derniers temps.
Apparemment, les nombreuses interventions faites par diverses entités en vue de raisonner les concernés n’ont rien apporté, d’où ce statu quo harassant pour la majorité des gens qui attendent, dans la crainte, ce qu’il en adviendra finalement. Dans le pire des cas, l’on s’attendrait à un affrontement physique direct entre les partisans des deux camps rivaux, comme ce fut déjà le cas il n’y a pas bien longtemps. A moins, bien entendu qu’un éventuel « accord miracle » ne survienne mais apparemment, cela demeure dans le domaine de l’utopie. Et les questions coulent de source, logiquement.
Comment en effet imaginer une issue à l’amiable, face à la détermination des deux camps qui persistent et signent quant à maintenir leur position respective, quitte à utiliser tous les moyens possibles à leur disposition, sans tenir compte des conséquences qui en découleraient ? Et qu’en est-il donc de ces rencontres organisées par le FFKM avec tous les acteurs politiques dont les tenants et aboutissants demeurent jusqu’à l’heure méconnus du grand public ?
Et encore, les chefs d’église et autres « conciliateurs » auraient-ils donc failli à leur mission, pour que les acteurs politiques, les candidats à l’élection présidentielle en particulier, n’en fassent plus qu’à leur tête actuellement ? Et que dire dans ce cas de l’élection présidentielle proprement dite, aura-t-elle bel et bien lieu comme l’ont laissé entendre ses organisateurs ? Et non des moindres, sera-t-elle reconnue par tous, y compris la communauté internationale ?
C’est là, toute la question !
Rakoto