Ce jour, les députés devraient procéder à l’adoption du premier ordre du jour de la session parlementaire ordinaire. Mais des bruits courent sur son report, en raison de l’absence des députés durant cette campagne électorale mais également de la manifestation des 11 candidats.
Depuis hier, des mouvements inhabituels ont été constatés à Tsimbazaza durant les réunions du Bureau permanent suivie de la conférence des présidents. D’ailleurs, la réunion s’est poursuivie jusqu’à assez tard dans la fin de l’après-midi. En effet, les déclarations de la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razamahasoa, lors de la cérémonie d’ouverture de la session parlementaire de mardi, n’ont pas laissé les parlementaires indifférents aussi bien du côté des opposants que de l’IRD. D’après elle, les conditions d’élections acceptées par tous, ne sont pas réunies.
«Ses propos n’émanent pas du groupement parlementaire. Ella a agi en son nom personnel», a même indiqué un élu de l’IRD, hier. C’est un coup de poignard dans le dos de la plateforme IRD. Des réactions seront d’ailleurs attendues dans les prochaines heures. La séance d’adoption risque également d’être aussi électrique que celle d’ouverture, étant donné que des rumeurs circulent sur la destitution de Christine Razanamahasoa du perchoir. «C’est notre mère, nous lui devons toujours le respect», a soutenu le parlementaire IRD.
T.N
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