Des rumeurs ont circulé ces derniers jours, selon lesquelles des bureaux de vote fictifs auraient été créés auprès de certains fokontany. Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Dama Arsène Andrianarisedo, a démenti fermement cette allégation.
« Il est totalement impossible qu’il y ait des bureaux de vote fictifs puisque tout a été établi sur la base de données des électeurs à travers les fiches individuelles de recensement », a-t-il indiqué hier, lors d’une rencontre avec la presse à Alarobia.
Les cartes nationales d’identité jouent alors un rôle important dans le recensement, étant donné que « la présence physique des électeurs a été requise pour la refonte de la liste électorale », a souligné Dama Arsène Andrianarisedo. Pour lui, il ne s’agit que d’une tentative de dénigrement de la Ceni.
Malgré cela, la Ceni avance toujours vers les élections même si les 11 candidats continuent de bouder la campagne électorale. « Les textes sont clairs sur le sujet. Il est impossible de retirer sa candidature, une fois validée par la Haute cour constitutionnelle (HCC) », a expliqué le numéro Un de la Ceni. Ces derniers n’auront alors d’autre choix que de faire face aux élections prévues le 16 novembre, la Ceni n’est pas habilitée à reporter les élections. « Cela relève du pouvoir de régulation de la HCC », a-t-il réitéré.
Néanmoins, la Ceni se veut toujours rassurante quant à la tenue des élections. « Les bulletins de vote sont sécurisés, la liste électorale a été validée par les auditeurs internes et internationaux, et le registre électoral est déjà disponible », a souligné son président. D’ailleurs, « Nous sommes étonnés que les candidats ayant demandé ce registre, ne viennent pas pour le récupérer », a-t-il conclu.
T.N