Ingénieurs en électronique: le marché du travail reste prometteur

«A chaque sortie de promotion, des entreprises recrutent au moins 90% des ingénieurs sortants de la Mention Elec­tronique», a fait savoir le docteur Paul Ezéchiel Ratia­na­rivo, responsable auprès de l’Institut d’enseignement supérieur d’Antsirabe Vaki­nankaratra (Iesav), un établissement supérieur installé dans la région par l’université d’Antananarivo, il y a dix ans, dans le cadre de la mise en place des universités de proximité.
«Il arrive que ces étudiants s’acquittent eux-mêmes leurs frais de scolarité dès la troisième année en effectuant de petits boulots dans les domaines de l’informatique ou de l’électricité», a-t-il fait savoir.
Ce responsable déplore cependant que 5% des nouveaux sortants confrontés à des barrières linguistiques en anglais ou en français, ne sont pas embauchés. «Cela ne signifie pas toutefois qu’ils sont au chômage car ce ne sont pas les petits boulots à leur portée qui manquent», a-t-il indiqué.
Dans ce contexte, le docteur Paul Ezéchiel Ratianarivo invite les jeunes bacheliers à choisir l’électronique et les différents responsables étatiques à mieux se pencher sur cette mention pour qu’elle bénéficie d’un meilleur développement. «Il est temps que nous produisions du matériel électronique au lieu de toujours en acheter», a-t-il conclu.

Deux parcours
Au niveau de l’IESAV, la Mention Electronique est incluse dans le domaine des Sciences de l’ingénieur. Elle comprend deux parcours : l’Electronique commande (EC) qui concerne la commande industrielle, la commande assistée par ordinateur, la robotique et les systèmes informatiques associés ainsi que l’Electronique instrumentation (EI) des appareils de mesure, audio-visuels, médicaux et de laboratoire. A noter que le recrutement se fait par voie de concours.

Sera R.

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