Les étudiants de l’Université d’Antananarivo, notamment ceux qui sont logés dans les cités universitaires, relancent des revendications qui datent déjà de plusieurs années.
Lors d’une rencontre avec la presse, hier à Ankatso II, les présidents des associations régionales des étudiants des 23 régions ont lancé un ultimatum de 72 heures aux autorités et responsables compétentes pour donner suite à leurs requêtes. Ils réclament, dans le plus bref délai, l’autorisation de s’installer dans les deux bâtiments R+1 nouvellement construits à Ankatso II, ainsi que la réparation des logements incendiés, que ce soit à Ankatso ou à Vontovorona.
Ils revendiquent également la réhabilitation de toutes les infrastructures des cités universitaires qui sont vétustes et se trouvent dans la majorité dans un état de délabrement avancé. Ils n’ont pas manqué d’inciter les responsables à tous les niveaux à trouver des solutions urgentes et pérennes face à l’insécurité auxquelles les locataires de ces logements estudiantins sont confrontés.
Et par-dessus tout, ces étudiants font appel à toutes les parties concernées à dénouer le plus rapidement possible les maux qui minent le monde des universités publiques et les problèmes politiques qui sévissent actuellement dans le pays. Ces problèmes portent atteinte à l’enseignement supérieur, à leur avenir ainsi qu’au développement du pays.
Ces présidents d’associations régionales des étudiants ont également soulevé la question relative à la franchise universitaire, qui a été bafouée ces derniers temps. Ils préconisent le respect de cette franchise universitaire tout en condamnant l’usage des infrastructures à des fins politiques et pour des causes liées aux campagnes électorales.
Recueillis par Fahranarison
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