Le groupement des syndicalistes autour de la Solidarité syndicale de Madagascar (SSM) s’immisce dans la crise politique actuelle. Alors que 10 candidats insistent sur leurs revendications, les trois autres sont déjà en pleine campagne électorale et au milieu, les syndicalistes qui souhaitent apporter leur contribution.
La SSM, dirigée par Herizo Andrianavalona appelle au retour des discussions entre toutes les forces vives de la nation afin de trouver une solution à la crise actuelle. Elle s’adresse, entre autres, aux 13 candidats à la présidentielle, à l’Etat, aux autorités religieuses et traditionnelles, pour un compromis à la crise politique.
Pour ce faire, la SSM fixe un délai de 72h pour la satisfaction de sa demande. A défaut d’action de la part des acteurs, les syndicalistes menacent d’entamer une grève générale dans tout le pays, que ce soit au niveau de l’administration publique ou privée. Le préavis de grève est déjà déposé au sein du ministère de la Fonction publique et des lois sociales.
Mais la déclaration ne fait pas l’unanimité au sein des syndicalistes. En effet, le groupement syndical au sein du SMMV estime que les syndicats ne doivent aucunement faire l’objet d’une instrumentalisation politique. Les membres du SMMV ont aussitôt émis une lettre faisant opposition à la déclaration du SSM y mentionnant que les syndicats ne devront nullement faire de la politique.
« A voir la déclaration, il s’agit purement de revendications politiques et non syndicales », a indiqué le SMMV. Ce dernier refuse ainsi de s’allier à Herizo Andrianavalona visant à instrumentaliser les syndicats.
T.N