Lutte : la lutte gréco-romaine prend ses marques à Madagascar

La Fédération malgache des luttes, en collaboration avec la Fédération française de cette discipline et le Comité régional de La Réunion, lance depuis lundi à l’Académie nationale des sports (ANS) d’Ampefiloha la lutte gréco-romaine, une discipline particulièrement populaire en Europe et pratiquée dans le monde entier.

L’expert de la Fédération française, Hassli Alain Georges, ancien cham­pion du monde (74 kg) de la discipline et entraîneur de l’équipe de France U15 et U17, de passage au pays, anime une formation des formateurs locaux. 40 entraîneurs et combattants confirmés participent à ces séances d’initiation durant cinq jours.

«La lutte gréco-romaine est un sport ancestral que j’aimerais partager avec les athlètes malgaches. C’est une discipline doyenne des Jeux olympiques qui existe encore avec l’athlétisme. Et, je pense que les combattants malgaches peuvent aller loin dans cette discipline. Je trouve d’ailleurs les coaches très attentifs et à l’écoute», a confié l’expert Hassli Alain Georges hier, lors de la cérémonie d’ouverture de la formation.
D’après l’expert, la lutte gréco-romaine est une forme de lutte dans laquelle les lutteurs ne peuvent utiliser que leurs bras et ne peuvent attaquer que le haut du corps de leur adversaire. Ce n’est pas le cas de la lutte libre où ils peuvent aussi utiliser leurs jambes et tenir leur adversaire en dessous de la ceinture.

Un sérieux suivi
«D’après notre étude, la lutte libre est associée à la lutte gréco-romaine pour être efficace. Et, nous sommes finalement à l’initiation de cette nouvelle discipline après plusieurs années de préparation», a expliqué le président de la FML, Mamitiana Raveloson.
Il rajoute que Madagas­car se prépare désormais au tournoi qualificatif olympique, prévu en janvier 2024. Pour mieux s’y préparer, cette formation aura certainement un sérieux suivi.

Soafara Pharlin

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