Tôt dans la matinée d’hier à Tsimbazaza, deux banderoles accrochées sur le mur de l’Assemblée nationale ne sont pas passées inaperçues, surtout que l’une annonce la tenue de la grève et l’autre demandant à la présidente, Christine Razanamahasoa, à organiser un dialogue entre les acteurs.
La question qui venait tout de suite à l’esprit : Est-ce que ces deux banderoles et surtout la teneur de leur message, faisaient suite à l’appel du collectif des candidats, au blocage total de la machine administrative ou des revendications sociales à finalité politique en pleine session ordinaire ?
Dans les deux cas, le personnel est divisé et la grève ne faisait pas l’unanimité. Certains ont poursuivi leurs activités quotidiennes et d’autres pas. Sur le champ, une rencontre s’est tenue avec le Questeur 2 de l’Assemblée nationale, Lanto Rakotomanga. Ce jour, une autre sera prévue avec la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa même si cette dernière a été présente à Tsimbazaza, hier.
«Cela ne nous pose aucun problème d’entrer en grève s’il s’agit d’une revendication syndicale. Mais à y regarder de près, il y a de fortes chances qu’elle ait une finalité politique», a indiqué un membre du personnel,hier.
«Qu’est-ce qu’un dialogue initié par la présidente du perchoir a à voir avec une revendication syndicale ?», a-t-il poursuivi. Les membres de l’administration au sein de la Chambre basse, sont alors divisés. D’ailleurs, la banderole demandant l’intervention de Christine Razanamahasoa, a été aussitôt enlevée après la rencontre avec la Questeur 2 de Tsimbazaza.
Après l’adoption du premier ordre du jour sans objet de la semaine dernière, aucun rendez-vous n’est encore prévu à l’Assemblée nationale. Les députés sont attendus pour une nouvelle séance d’adoption, mais pour l’heure, ils sont tous occupés à faire «campagne», soit avec les 10 candidats soit avec les 3 autres candidats. A noter que la Loi de finances initiale (LFI) pour 2024 sera le principal texte à adopter, lors de cette session.
T.N