Une amélioration des performances au port de Toamasina est constatée, six mois après la mise en œuvre de plusieurs dispositions prises par un comité de suivi qui réunit les opérateurs privés, les autorités publiques et autres acteurs concernés. Le dialogue public-privé (DPP) consacré à la fluidification portuaire, s’est poursuivi ce mois.
La question de la logistique portuaire à Toamasina est cruciale pour le secteur privé vu que l’infrastructure enregistre plus de 80% des flux de marchandises dans le pays. Ce DPP consacré à la fluidification portuaire qui a eu lieu ce mois, est le deuxième organisé durant cette année, après celui d’avril durant lequel, plusieurs dispositions ont été prises dans l’optique d’améliorer la performance du port de Toamasina.
Six mois après la première réunion du comité de suivi, durant laquelle plusieurs dispositions ont été prises au niveau du port de Toamasina, des avancées ont été constatées. Le délai du séjour des marchandises au port, est passé de 11,2 jours en avril à 10,4 jours au mois de juin, à 9,1 jours en septembre. Cette amélioration est le résultat de l’optimisation de la coordination entre les acteurs portuaires, mais également de l’organisation au niveau interne de chaque entité.
Des indicateurs au vert
Par ailleurs, le délai de dédouanement de 5,1 jours au mois de juin, est passé à 4,9 jours au mois d’août. L’objectif est de le réduire à 48 heures pour le circuit jaune avec la mise en place du 100% scanning grâce à l’opérationnalisation des scanners additionnels courant 2024.
Concernant l’atteinte de l’indicateur fixé en termes de traitement des dossiers avec un délai de séjour maximum de 7 jours calendaires, la performance était de 59% en septembre contre 44% en juin, suivant les statistiques de l’Observatoire du délai de dédouanement (ODD).
D’autres dispositions ont été prises, entre autres, l’amélioration de la gestion des flux de camions à l’entrée du port afin d’éviter les embouteillages au portail et le long du boulevard. Un renforcement des capacités des transitaires via une formation attribuée par la douane est également en vue, sans oublier la digitalisation de la gestion de l’entrée au port. Sur ce dernier point, la mise en place d’une gestion de file d’attente devrait être effective en 2024.
Riana R.