Un processus conforme aux normes internationales. Tel est l’objectif des institutions étatiques en matière d’appui à l’organisation des élections. Dans une communication faite hier, en effet, le ministère des Affaires étrangères a indiqué que les organisations régionales et internationales ont été sollicitées à envoyer des missions d’observation et ce, depuis déjà le mois de mars. Il s’agit notamment des Nations unies, de la Sadc, de l’UA, de l’OIF, de l’UE et du Comesa, «afin de renforcer l’intégrité du processus électoral et d’assurer la conformité du processus aux normes internationales».
A en croire la missive du MAE, «Cette demande traduit la volonté ferme du gouvernement à consolider les acquis démocratiques et à tenir les élections dans les meilleures conditions, tout en respectant les engagements régionaux et internationaux de Madagascar». Sur ce point, toutes ces organisations ont répondu favorablement à la demande de la partie malgache. Selon les informations fournies, à titre d’illustration, la mission électorale de la Francophonie et des Nations unies, ont effectué deux déplacements, tandis que celle des experts électoraux de l’Union européenne se trouve déjà à Madagascar depuis le 11 octobre. Pour la Sadc, l’organisation a informé le gouvernement que le commencement du déploiement de sa mission d’observation électorale débute le 3 novembre (ndlr, hier). Quant aux missions d’observation électorale de l’Union africaine et du Comesa, leurs délégations respectives arriveront incessamment.
Pour rappel, les missions d’observation électorale font partie des outils dont disposent les organisations régionales et internationales pour considérer avec attention le déroulement du scrutin, élément important dans le respect de la démocratie, dans laquelle les Etats membres se sont engagés. Selon le ministère des Affaires étrangères, «Le gouvernement malgache n’interfère ni dans l’agenda, ni dans le travail des observateurs. Il accueille les missions d’observation électorale et facilite l’octroi des visas».
Rakoto