L’état grippal est de nouveau en hausse actuellement, de source hier auprès de quelques médecins responsables des centres de santé d’Antananarivo, aussi bien privés que publics.
«Dans la majorité des cas, il s’agit de la grippe saisonnière. En effet, les virus et les microbes saprophytes gagnent du terrain en cette période d’intersaison», a fait savoir le médecin d’un dispensaire privé du côté de Behoririka. Celui-ci de préciser que 6 sur dix patients présentent le symptôme de la grippe, contre 70% des cas, a affirmé un clinicien d’un centre de santé privé d’Atsimondrano.
Comme tous les symptômes grippaux, la maladie se manifeste par une sensation de fatigue, des maux de tête, de fréquents éternuements, un écoulement nasal et des courbatures. «Si la grippe n’est pas bien traitée, elle peut persister jusqu’à plus d’un mois chez une personne en bonne santé», a souligné un médecin.
Les médecins prescrivent, en sus des médicaments antigrippaux, de la vitamine C, un antioxydant pour renforcer le système immunitaire.
Pollution
La mauvaise qualité de l’air, c’est-à-dire la pollution qui sévit à Antananarivo depuis lundi ne fait que favoriser cette situation. En effet, selon le service des recherches hydrométéorologiques de la Direction générale de la météorologie (DGM) hier, on y observe une qualité de l’air généralement malsaine pour les personnes sensibles, avec des concentrations de particules fines PM2.5 trois fois supérieures au seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Cette situation va encore durer trois jours. La qualité de l’air actuelle dans la capitale est ainsi nocive pour les personnes sensibles à la pollution de l’air comme les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes ainsi que pour les personnes qui ont des problèmes respiratoires et cardiaques.
Sera R.
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