Le domaine du génie civil figure parmi les activités dont le taux de chômage reste encore très faible. Cette situation évolue depuis que les universités publiques ont accordé plus d’importance aux stages pratiques.
«Je dirais au maximum 10%», a affirmé Jean Aimé Samimananindrina Randriamihaja, enseignant-chercheur de l’Institut d’enseignement supérieur d’Antsirabe-Vakinankaratra (Iesav), mention Génie civil.
«Pour le cas de l’Iesav, 65% des études sont consacrés aux stages pratiques. Nous collaborons de ce fait avec des sociétés de renoms comme la Sogea-Satom, une filiale du groupe international Vinci Construction, et avec d’autres entreprises comme Colas ou Analogh», a indiqué Jean Aimé Samimananindrina Randriamihaja. Il témoigne qu’avec cette nouvelle stratégie, au moins 85% des sortants de la mention génie civil de l’Iesav sont toujours recrutés dans le monde du travail annuellement. Il ajoute également que les planificateurs en urbanisme sont parmi les plus recherchés.
Trois parcours
Au niveau de l’Iesav, la mention Génie civil est incluse dans le domaine des sciences de l’ingénieur. Elle comprend trois parcours. Le premier est le Bâtiment et travaux publics (BTP) où l’on enseigne les bases de toutes les infrastructures, si les matériaux et minéraux composants les infrastructures constituent le deuxième parcours. L’Urbanisme et la gestion de l’aménagement constituent le troisième parcours. L’amélioration ou l’expansion d’une ville y sont particulièrement soulignées.
A noter que ces parcours ont comme base les mathématiques et le physique
ainsi que les Résistances des matériaux (RDM). Le recrutement au niveau de la mention Génie civil se fait par voie de concours.
Sera R.