Le Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) et l’Assemblée nationale insistent sur le dialogue entre les candidats. Mais à quel titre peuvent-ils convoquer les candidats ? Des intentions de diriger une éventuelle transition ne sont d’ailleurs pas à écarter.
Hier, des représentants du FFKM et de l’Assemblée nationale, dont la présidente de la Chambre basse, Christine Razanamahasoa, se sont rencontrés à Tsimbazaza pour préparer le dialogue entre les acteurs politiques. Aucune date n’est pour l’heure annoncée, et encore moins le lieu des rencontres. A noter que l’objectif est de réunir les 13 candidats autour d’une table en vue d’aboutir à une solution commune sur la crise politique actuelle. Cela, à une semaine des élections.
Mais à quel titre ces derniers peuvent-ils donc prétendre pouvoir mener la médiation ? Cela bien qu’une tentative sans succès ait été déjà entamée par le FFKM. Pour rappel, ce dernier avait déjà convoqué les parties prenantes pour une médiation mais sans succès. Les rencontres n’avaient abouti à aucune solution et le FFKM avait même indiqué avoir tout mis en œuvre pour cela. Le Conseil chrétien a par ailleurs signifié sa disposition pour d’autres rencontres.
Quelle est donc cette insistance à vouloir chercher un compromis à une semaine du scrutin ? A moins qu’une transition ne se trame et que les deux institutions, Assemblée nationale et FFKM, ambitionnent de la diriger?
Hier encore, les deux parties ont reçu sur place les membres de la délégation de la Sadc qui sont cependant présents à titre d’observateur. A noter que la Sadc fait partie de ceux qui soutiennent les élections du 16 novembre. Cela, suite à la session extraordinaire qui s’est tenue le 4 novembre dernier à Luanda. Ces observateurs de la Sadc sont donc sur place uniquement pour une mission d’observation des élections.
Le FFKM et la Chambre basse ont également reçu lundi de nombreuses entités, notamment les autorités traditionnelles, les représentants des églises ainsi que la société civile.
Rakoto
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