La commune rurale de Behenjy pourra produire jusqu’à 4.000 poulets gasy par mois, suite à un soutien technique apporté par le ministère de l’Agriculture et de l’élevage et le Fonds de l’élevage aux organisations paysannes dans cette collectivité de la région Vakinankaratra.
Appui à la filière avicole. Le ministère de l’Agriculture et de l’élevage (Minae) et le Fonds de l’élevage apportent leur appui aux exploitants dans la filière avicole en vue d’améliorer la production au niveau national. Des actions ont été menées dans la région Vakinankaratra, notamment dans la commune rurale de Behenjy à travers une dotation de divers équipements à deux associations paysannes. L’objectif est de permettre à Behenjy de produire jusqu’à 4.000 poulets « akoho gasy » par mois afin que les exploitants puissent augmenter leur revenu en accédant à un plus large marché.
Plus de 600 poulets ont été attribués aux 82 éleveurs dans la commune, en plus des 2 tonnes de produits destinés à l’alimentation. Les éleveurs ont également bénéficié d’autres équipements permettant d’améliorer les techniques d’élevage, un groupe électrogène et des vaccins. Les membres des organisations paysannes ont par ailleurs suivi une formation sur l’élevage de poulets gasy avant la distribution des matériels.
Une filière porteuse
L’aviculture joue un rôle économique non négligeable pour chaque ménage, notamment en zone rurale et en zone périurbaine. Alors que le secteur de l’élevage contribue à hauteur de 15% du PIB national du pays, la part de l’élevage de volailles dans ce secteur atteint les 61,2%. La consommation malgache de viande de poulet est de 2,5 kg par an par habitant actuellement, tandis qu’un Malgache consomme une vingtaine d’œufs chaque année. En se référant à la moyenne de la consommation au niveau mondial qui est de 14 kg par an par habitant, celle à Madagascar reste encore faible. Cela en raison de l’instabilité des prix de ce produit sur le marché, avancent les opérateurs dans le secteur. Ces derniers sont également confrontés à des difficultés ces dernières années, face à la forte hausse des prix des matières premières destinées à l’alimentation animale, notamment le maïs. Les initiales en vue de soutenir cette activité pratiquée par la majeure partie des ménages malgaches se multiplient ces dernières années.
Rakoto