Un dialogue « politique » forcé sur fond de déstabilisation et initié par Christine Razanamahasoa, présidente de la Chambre basse et le pasteur Irako Andriamahazosoa du FFKM, se trame à l’Assemblée nationale. Déjà, la décision ne serait pas unanime.
Le premier dialogue «politique» concocté par Christine Razanamahasoa et le pasteur Irako Andriamahazosoa, s’est tenu hier à Tsimbazaza, en présence des anciens et actuels responsables invités, à l’image de Atallah Béatrice, Pr Alain Tehindrazanarivelo, du Gal Charles Rabemananjara, Gal Désiré Ramakavelo ou encore du Dr Perry Rasolondraibe. Et comme il fallait s’y attendre, le collectif des candidats, a été exact au rendez-vous contrairement aux candidats n°11 et 3, qui continuent à battre leur campagne électorale.
Déjà, le choix des invités et des intervenants, défraye la chronique, notamment les critères de sélection. Mais comme d’habitude, aucune information n’a filtré de cette rencontre à huis clos. Une chose est sûre, le processus électoral actuel est au centre des discussions.
Dialogue restreint !
A peine ce dialogue enclenché que des voix se lèvent pour dénoncer une initiative personnelle de Christine Ranamahasoa, à entendre les déclarations des élues à l’Assemblée nationale.
Aux dernières nouvelles, il s’agit d’une décision propre de la présidente de la chambre Basse. Des élus au sein de son groupe parlementaire, ont en effet nié toute implication dans cette démarche de dialogue bien que le nom de l’Assemblée nationale ait été cité.
«Nous n’avons pas été informé de la tenue de ce dialogue», a indiqué un député de l’IRD. «Il s’agit de la propre initiative de la Présidente de l’Assemblée nationale et non du groupe parlementaire», a indiqué pour sa part l’élu du 5e arrondissement, Naivo Raholdina. Une résolution de la «crise politique» devrait être attendue ce soir, sans la présence de tous les candidats.
Rakoto