Par l’entremise d’un communiqué hier, l’Aviation civile de Madagascar (ACM) tient à apporter les précisions suivantes, concernant l’hélicoptère immatriculé 5Y-PHL du candidat N°13 qui a créé la polémique lors de son récent atterrissage à Mahajanga.
Concrètement, le candidat N°13 a fait sa demande d’autorisation en bonne et due forme pour le débarquement de l’appareil à la date du 7 novembre 2023, requête à laquelle l’ACM a répondu favorablement le lendemain, moyennant cependant quelques formalités à régulariser dont, entre autres, le renouvellement des dates mentionnées dans la demande.
Or, le candidat n’a pas daigné respecter cette procédure, encore moins de mentionner un quelconque « plan de vol », alors même que son hélicoptère a atterri « de force » à la date du 11 novembre à Mahajanga. Et encore, l’appareil a volé à très basse altitude, ce qui est formellement interdite en matière d’aviation. Qui plus est, la « radio de bord » a été éteinte, n’ayant pas ainsi permis aux radars de la tour de contrôle, de repérer l’appareil.
Face à tout cela, le candidat et son équipe ont signifié qu’ils disposent d’une « clearance », leur ayant permis de faire entrer l’appareil sur le sol malgache. L’ACM sollicite ainsi les divers responsables à tous les niveaux, de bien vouloir vérifier la véracité de cette « pièce justificative » du candidat…
Par ailleurs, l’ACM précise que jusqu’ici, le candidat a toujours respecté ses engagements, à l’exception de quelques-uns, où lui et son équipe ont subitement changé de cap, contrairement à ce qui est mentionné dans la demande. Il en est ainsi, à titre d’exemple, du vol de l’hélicoptère 5Y-PRO au départ d’Antalaha le 22 octobre dernier, en direction de Sambava, alors que l’itinéraire prévu était Ivato-Antalaha-Vohemar. Ce qui, devant la législation en vigueur, est interdit mais propagande électorale oblige, l’ACM a « fermé les yeux » sur le sujet. Mais c’est en tout cas la preuve que le candidat N°13 est habitué à faire du « forcing ».
Rakoto
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