Débat télévisé : les candidats passent leur grand oral

Après avoir mené leur campagne sur le terrain, les candidats à l’élection présidentielle, se sont retrouvés seuls, face à face, lors du traditionnel débat télévisé sur la chaine nationale. Ils ont passé l’épreuve du grand oral.

Le premier débat télévisé entre les trois candidats, le numéro 3, Andry Rajoelina, le numéro 11, Daniela Raderanirina, et le numéro 13, Siteny Ran­drianasoloniaiko qui ont fait campagne, s’est déroulé hier soir. Une occasion pour les électeurs d’avoir un aperçu de leur programme et d’attendre leurs impressions par rapport au contexte politique qui prévaut. Argu­ments contre arguments, cette joute oratoire a aussi permis aux trois candidats de défendre leur position «politique» et de débattre sur des sujets d’actualités relatives à la lutte contre l’insécurité, la justice, la santé, l’éducation ou l’économie.

Rajoelina fait bonne figure
Le candidat numéro 3 est jugé plus convaincant que les deux autres. Il a répondu de manière claire à toutes les questions qui lui ont été posées. Andry Rajoelina a présenté en quelque sorte le bilan de son mandant à la tête du pays. Un bilan positif d’après lui qui entend poursuivre sur cette lancée. C’est pourquoi, il veut briguer un second mandat. Andry Rajoelina ne s’est pas contenté de présenter son programme alléchant, mais a également fourni des détails chiffrés et des explications sur la manière dont il va s’y prendre

Des attaques personnelles
De son côté, le candidat Siteny Randrianasoloniaiko, a failli pourrir le débat. Il a eu recours à des attaques personnelles à l’endroit de Andry Rajoelina, au lieu de faire valoir son programme. A un certain moment, les modérateurs ont dû lui rappeler les règles régissant la campagne électorale durant laquelle les attaques personnelles sont interdites. . Le débat a même failli tourner en duel entre lui et le candidat numéro 3 qui a dû répondre à certaines de ses allégations.
Pour sa part, le candidat Daniela Raderanirina, s’est fait remarquer pour la première fois, à cette occasion de ce débat. Etant le moins visible en termes de communication, il a maintenu l’esprit du débat, bien qu’à un moment donné, il ait failli faire de la figuration. Tou­tefois, le débat s’est bien terminé par un bon geste de fair-play, une poignée de main entre les trois candidats.

Rakoto

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