Alberic Nounagnon: «Il faut respecter le droit de vote»

Il faut aller voter. Tel est l’un des messages lancés par Alberic Nounagnon, membre de l’ONG Fifame et non moins chef de la Mission internationale conjointe d’observateurs d’élection pour une démocratie apaisée (MICDODEPUDA), hier.

A entendre Alberic Nou­nagnon, l’imperfection du processus électoral ne devrait pas constituer une raison pour empêcher les citoyens à jouir de leur droit de vote. Lui de souligner qu’il y a d’autres moyens de montrer son mécontentement sans pour autant boycotter l’opération.
«Ce n’est pas bien d’inviter les gens à ne pas exprimer leur droit. C’est comme si vous êtes un hors-la-loi et je ne souhaite pas traiter ceux qui sont en train de faire ça comme des hors-la-loi. Je souhaite qu’ils reviennent à leur position et qu’ils invitent la population à exprimer à travers les urnes leur ressentiment, si c’est le cas», a déclaré Alberic Nou­nagnon, hier à Alarobia.
A noter que la MOCDEPUDA figure parmi les missions d’observation ayant obtenu l’agrément de la Commission électorale na­tionale indépendante (Ceni) pour observer l’élection du 16 novembre. Cette mission est composée de trois organisations de la société civile (OSC) issues de différents pays africains. Parmi elles figure la Fifame, une ONG béninoise à laquelle est issu Alberic Nounagnon. Les membres de la MOCDEPUDA auront pour mission d’assurer le respect du droit des votants.
«Nous voudrions nous assurer que soient respectés toutes les dispositions pour protéger le votant à son entrée et sa sortie du bureau de vote, et qu’il puisse librement exprimer son choix», souligne le chef de mission de la MOCDEPUDA.

Tsilaviny Randriamanga

Partager sur: