Face aux différentes allégations portées à l’encontre de la Haute cour constitutionnelle (HCC), son président, Florent Rakotoarisoa a indiqué hier qu’il préfère pour le moment ne pas réagir. Cela, dans le souci de préserver l’apaisement en attendant la proclamation du résultat officiel des élections.
« Il y a un temps pour se taire et un temps pour parler. Pour l’heure, je préfère me taire mais viendra le jour où je répondrai à ces accusations à tort contre les membres de la HCC », a déclaré Florent Rakotoarisoa.
A en croire le président de la HCC, les accusations contre cette institution et ses membres ne viennent pas des observateurs internationaux mais des compatriotes. Parmi ces derniers figurent des juristes, des avocats, des magistrats ou encore des chefs d’institution. Bien qu’il ne l’ait pas cité ouvertement, il a fait allusion aux allégations du professeur Raymond Ranjeva affirmant que la HCC n’applique pas à la lettre la Constitution. De même pour les déclarations de l’opposition accusant la Cour de partialité.
Tsilaviny Randriamanga