Trente quatre opérateurs ont obtenu l’agrément d’exportation de girofle pour les campagnes 2023-2024 et 2024-2025, d’après la liste sortie par le ministère de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation (MICC).
La campagne de récolte du girofle a débuté en octobre dans les régions productrices, notamment l’Atsimo Atsinanana et l’Analanjirofo. Les prévisions annoncent une hausse de la production. Le ministère de tutelle a également avancé une hausse de prix de ce produit de rente destiné essentiellement à l’exportation pour le cas à Madagascar. 34 opérateurs sont autorisés à procéder à l’exportation pour les deux prochaines campagnes du girofle. Le MICC qui délivre les agréments émet cependant des réserves concernant des mesures qui pourraient être prises en cas de constatation d’irrégularités venant des opérateurs. «Les mesures pourront aller de l’accompagnement et d’encadrement de l’exportateur au retrait de l’agrément accordé, le cas échéant», peut-on lire dans la note du MICC.
Une prévision de production de 3.500 tonnes
Les acteurs dans la filière tablent sur une production de 3.500 tonnes de girofle cette année, contre un volume de 2.898 tonnes l’an passé. Quant au prix du produit, le kilo avoisine les 20.000 ariary depuis le début de la nouvelle campagne, contre près de 10.000 ariary en 2022.
L’Inde reste le premier acheteur de ce produit sur le marché international aujourd’hui. Quelques pays, dont l’Indonésie, Madagascar, Sri Lanka, Maurice, Comores, Zanzibar, sont les principaux concurrents en matière d’exportation de girofle. Madagascar est deuxième producteur mondial de ce produit de rente après l’Indonésie, lequel accapare 80% du marché mondial. Par ailleurs, la production de clous de girofles malgaches est répartie dans les provinces de Toamasina, Fianarantsoa et Antsiranana, plus précisément dans la région Analanjirofo, Vatomandry, Mahanoro, les régions Sud-est de Mananjary.
Rakoto