« Il n’y a jamais eu de crise politique à Madagascar ». Ce sont les propos de l’ancien ministre de la Communication et de la culture, Lalatiana Rakotondrazafy, en réponse aux affirmations des politiciens qui formulent cette raison pour demander une concertation nationale. Ayant répondu aux questions des journalistes des médias internationaux, l’ex porte-parole du gouvernement a réagi par rapport à cette fausse interprétation de la recommandation des observateurs internationaux, lesquels soulignent la nécessité d’instaurer un cadre de dialogue. Ce qui a été mal interprété par l’opposition qui a pris cela pour une remise en cause du processus électoral, alors que ce n’est même pas le cas, selon Lalatiana Rakotondrazafy.
« Aucun des observateurs n’a remis en cause ce processus électoral, les points soulevés dans les recommandations qui nécessiteraient un cadre de dialogue le seront pour servir à améliorer le processus dans le futur », a-t-elle souligné.
A en croire cet ancien membre du gouvernement, les observateurs ont même reconnu à l’unanimité le processus électoral. Bien qu’ils aient admis avoir trouvé quelques failles dans le processus, ces observateurs internationaux n’ont cependant pas trouvé des cas de fraudes comme l’ont affirmé des membres de l’opposition. En tout cas, les recommandations de ces observateurs n’ont pas d’impact sur le bon déroulement des élections, selon toujours l’ancienne ministre.
Lalatiana Rakotondrazafy a par ailleurs répondu à Transparency International-Initiative Madagascar (TI-IM) qui, dans son dernier rapport, a publié qu’il y a des suspicions de corruption électorale à hauteur de 46 milliards d’ariary, concernant le candidat numéro 3. Selon les dires de l’ancienne membre du gouvernement, les affirmations du TI-IM ne sont que pures spéculations tant que celui-ci n’apporte pas des preuves. Par ailleurs, Lalatiana Rakotondrazafy met également en doute la crédibilité de cet ONG dont la première responsable est, selon elle, animée par une haine viscérale envers Andry Rajoelina.
Rakoto